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Fête de la Divine Miséricorde dans le diocèse de Diébougou

Les Burkinabè sur les pas de Sainte Faustine et du Pape Jean Paul II

Depuis 2002, la fête de la Divine Miséricorde est célébrée au Burkina Faso et notamment dans le diocèse de Diébougou sous la forme d’un pèlerinage qui rassemble de nombreux fidèles catholiques.

Cette année, la tradition sera encore respectée par la communauté des béatitudes à Diébougou, qui depuis 2002, organise sans discontinuer cette célébration de la fête de la Divine Miséricorde. Rappelons que la Divine Miséricorde est une solennité que Jésus lui-même a demandé de fêter le 1er dimanche après Pâques. Le Seigneur Jésus a exprimé ce désir pour la première fois à Sainte Faustine le 22 février 1931. « Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la Fête de la Miséricorde » (Petit Journal 299). « La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, Je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier Dimanche après Pâques ». (Petit Journal 699) 

Mais il a fallu attendre un peu plus de 50 ans pour que cela soit effectif dans l’Eglise. En effet, cette fête de la Miséricorde Divine a été instituée par le Pape Jean-Paul II (qu’on appelle l’apôtre de la miséricorde) le 30 avril 2000, jour de la canonisation de Sœur Faustine, à Rome.
Et c’est le 22 avril 2001 que la première célébration de la fête a eu lieu dans l’Eglise. Le Pape Jean Paul II ira plus loin en confiant le monde à la miséricorde du Père à travers un acte de consécration Le 17 août 2002, dans le Sanctuaire de la Miséricorde Divine où sont conservées les reliques de Sainte Faustine.

Qui est Sainte Faustine ?
Faustine Kowalska (25 août 1905 - 5 octobre 1938) est une religieuse de Notre-Dame de la Miséricorde et mystique polonaise surnommée l’apôtre de la miséricorde divine. L’Église catholique lui reconnaît une « vie mystique d'une extrême richesse ». Dans le Petit Journal qu'elle a laissé, on peut lire les promesses qu'elle dit avoir reçues de Jésus, tout particulièrement pour ceux qui célébreraient le dimanche de la Miséricorde. " Ma fille, parle au monde entier de mon inconcevable Miséricorde. Je désire que la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma Miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s'approcheront de la source de ma miséricorde ; toute âme qui se confessera (dans les huit jours qui précèdent ou suivent ce Dimanche de la Miséricorde) et communiera, recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur peine ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s'écoulent les grâces ; qu'aucune âme n'ait peur de s'approcher de moi, même si ses péchés sont comme l'écarlate. [...] La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu'elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques. Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu'il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde. " (Petit Journal, § 699).

Par ailleurs, Faustine indique qu’au cours de révélations successives, Jésus a demandé à plusieurs reprises que l'on honore une image miraculeuse par le biais de la récitation d’une prière spéciale : « "Je promets que l'âme qui honorera cette image ne sera pas perdue. " (Petit journal 48).

Si Sainte Faustine est appelée « secrétaire de la Divine Miséricorde », le pape Jean Paul II est considéré comme « l’apôtre » pour le rôle éminent qu’il a joué dans le développement de cette dévotion. En effet, c’est lui qui ouvre le procès de béatification de sœur Faustine, en 1965, alors qu’il est évêque de Cracovie. C’est lui qui la béatifie le 30 avril 1993, puis la canonise le 30 avril 2000, première canonisation de l’an 2000 et du nouveau millénaire. C’est lui qui enfin répond à l’appel du Christ en instituant le dimanche après Pâques « Dimanche de la Miséricorde », pour l’Église universelle. Est-ce pour cela la Divine Miséricorde le lui rend si bien ? Jugez-en vous-même : le pape polonais est mort le 2 avril 2005, jour de la Divine Miséricorde ; il a été béatifié le 1er mai 2011, jour de la Divine Miséricorde. Et le 27 avril 2014, jour de la Divine Miséricorde, il a été canonisé…

Au Burkina, l’aventure se poursuit

Au pays des hommes intègres, la dévotion est bien connue. Le 8 avril prochain, des milliers de fidèles feront le pèlerinage du diocèse de Diébougou pour honorer la Divine Miséricorde. Il faut souligner qu’en 2015, la célébration de la fête avait pour invité le cardinal Philippe Ouédraogo avec comme thème : « Miséricordieux comme le Père». Et l’année dernière, c’est le Nonce apostolique Mgr Piergiorgio Bertoldi qui a fait le déplacement du diocèse de Diébougou.

Bruno TARPAGA

 

Mise en œuvre du second compact du MCC

Le Burkina Faso se prépare

Le Burkina Faso continue d’afficher de solides performances sur la carte de pointage du Millenium chalenge corporation (MCC). Grâce à cette performance, il a été sélectionné une seconde fois par le conseil d’administration du MCC pour bénéficier du second compact. L’équipe technique chargée de la mise en œuvre de ce second compact a initié un atelier de cinq jours soit du 12 au 16 mars 2018 au profit de ses membres.

L’objectif de cet atelier selon le coordonnateur national de l’Unité de coordination du second compact du Burkina (UCF-Burkina), Samuel Tambi Kaboré est de disposer des versions préliminaires des documents de projets qui sont au nombre de quatre selon le concept validé par le gouvernement. Il s’agit d’améliorer l’efficacité du domaine et des services de l’électricité ; accroitre l’offre d’électricité moins couteuse ; renforcer le réseau de transport et de distribution de l’électricité ; et accroitre l’accès et la valorisation de l’électricité par les populations et les entreprises des zones rurales et ou péri-urbaines a-t-il confié. Il rappelle que chaque document de projet devra être élaboré suivant le canevas du MCC.

Il faut rappeler que l’atelier en question fait partie de la phase 3 de la mise en œuvre du compact. Selon le coordonnateur national de l’UCF-Burkina, cette phase qui a commencé depuis janvier 2018, doit aboutir à la définition et aux choix des types de projets du compact. Il est revenu sur les deux premières phases. La première qui s’est étendue d’avril à août 201è a permis de mener l’analyse des contraintes à l’investissement privé et à la croissance économique où deux contraintes majeures ont été identifiées. Il s’agit du déficit en capital humain notamment la faible qualification de la main d’œuvre et l’insuffisance de l’électricité, sa mauvaise qualité et son coût élevé. La seconde phase qui a duré de septembre à décembre 2017 a permis d’analyser les causes profondes des deux contraintes précitées afin d’élaborer des notes conceptuelles qui proposent un cadre d’actions pour y faire face a soutenu le coordonnateur national.

Retour au coton conventionnel

Entre qualité de la fibre et pénibilité du travail pour les producteurs

Cela fait un peu plus d’une année que le Burkina a été contraint de retourner au coton conventionnel après plusieurs campagnes avec le coton bt. Les principaux acteurs (sociétés cotonnières et organisation faitière des producteurs) avaient voulu limiter les pertes financières dues en grande partie à une fibre qui devenait courte et induisait la perte du « label coton Burkina ». Comment expliquer le phénomène de la fibre courte du coton bt qui avait pourtant presque dompté les ravageurs ? Comment les producteurs ont vécu la campagne 2016-2017 ? 

Quelles leçons en ont tiré les sociétés cotonnières ? Autant de préoccupations auxquelles nous tenterons de donner des réponses dans ce dossier que nous vous proposons.

En ce mois d’avril 2016, l’association interprofessionnelle du coton burkinabè (AICB), qui regroupe l’association professionnelle des sociétés cotonnières (APROCOB) et l’Union nationale des producteurs de coton (UNPCB) annonce l’abandon temporaire du coton OGM et le retour au coton 100% conventionnel. Il est vrai que depuis quelques mois, les nuages s’amoncelaient dans la relation entre les principaux acteurs et la firme américaine Monsanto qui a introduit le coton BT au Burkina. Mais personne ne s’attendait au retour au coton conventionnel sur l’ensemble des superficies pour la campagne 2016-2017.

Que s’est-il réellement passé pour que le Burkina en arrive à une décision aussi radicale ? Selon l’AICB, Le passage au coton OGM a eu des conséquences irréversibles, notamment la perte du « Label Coton Burkina », la perte de la prime qualité et une mauvaise valorisation de la fibre qui devenait plus courte. La perte globale est sans appel : un manque à gagner de l’ordre de 50 milliards de F CFA. Voilà les principaux arguments présentés lors de la conférence de presse de lancement de la campagne le 22 avril 2016. Et pourtant, il n’a jamais été question de remise en cause de la technologie selon l’AICB. « Le problème ce n’était pas la technologie », affirme la main sur le cœur, le secrétaire à l’information de l’AICB, Ali Compaoré, par ailleurs directeur général de la Société cotonnière du Gourma (SOCOMA). Et de faire la genèse du choix du coton BT : « Ce qui nous a amené à adopter le coton bt, c’est essentiellement la protection phytosanitaire. En 1996 et en 1998, nous avons eu des infestations exceptionnelles de chenilles et de mouche blanche. La biotechnologie était une alternative. A l’évaluation de l’introduction, on s’est rendu compte qu’on pouvait améliorer le rendement de 30 % par rapport à la variété conventionnelle. On avait démontré qu’on pouvait réduire les traitements de 6 à deux. Voilà les deux principaux éléments qui ont été vendus aux producteurs ». C’est en effet en 2003 que les expérimentations commencent et de 2008 à 2011, la culture à grande échelle a été effective dans les champs.

Cependant, selon Ali Compaoré, les rendements escomptés n’ont pas été au rendez-vous. Egalement, d’autres ravageurs sont apparus, ce qui a amené les producteurs à multiplier les traitements phytosanitaires pour les contrer. Pour le DG de la SOCOMA, c’est la firme Monsanto qui est responsable de ce problème technique de gestion du gène puisqu’il fallait faire plusieurs opérations pour purifier le coton BT afin qu’il garde les caractéristiques de longueur, de ténacité et de résistance par rapport à la filature. Nous avons tenté de joindre la firme américaine pour avoir son appréciation. Sans succès puisque leur bureau au Burkina a été délocalisé.

La décision politique prise, il fallait maintenant l’appliquer sur le terrain pour la campagne cotonnière 2016-2017. Au bilan, l’AICB ne fait pas grise mine. Et les chiffres sont éloquents selon le secrétaire à l’information, Ali Compaoré : « 740.400 ha ont été emblavées en 2016-2017 pour une production estimée à 688.000 tonnes en hausse de 17% par rapport à la campagne dernière. Sur le plan industriel, nous avons une nette amélioration de la qualité du produit. En 2015-2016, la proportion de soie courte était de l’ordre de 53% alors que cette année, nous avons à peine 1% de soie courte ».

Du côté des producteurs, ce n’est pas exactement le même son de cloche. Nous avons rencontré en mai dernier des producteurs de coton à Houndé, ville située à 252 km de Ouagadougou. Biénimi Kaboué, Bambio Dambo et Gninlé Kaboué cultivent le coton depuis qu’ils sont jeunes. Au regard de la pénibilité du travail et des intoxications dues aux nombreuses pulvérisations des pesticides, le coton BT reste leur préféré. Peut-on un jour penser au retour au coton BT ? Pour le secrétaire à l’information de l’AICB, Ali Compaoré, c’est une transition parce que la prospection est en cours avec d’autres firmes pour revenir dans les années à venir avec une autre variété de coton génétiquement modifié.

Par Moïse Tarpaga

Conseils d'économie d'énergie

ECLAIRAGE ET MATERIEL DE BUREAU (ORDINATEURS)

  • Rappelez-vous que l’un des meilleurs dispositifs économiseurs d’énergie est l’interrupteur. Éteignez la lumière lorsqu’une pièce est inoccupée.
  • Utilisez un éclairage direct, qui concentre la lumière là où vous en avez besoin. Une lampe de lecture, par exemple, éclaire seulement votre livre plutôt que toute la pièce.
  • Les ampoules électriques sales réfléchissent moins la lumière et peuvent absorber 50 p. 100 de celle-ci. Époussetez donc régulièrement vos ampoules.
  • Les lampes de bureau fluorescentes consomment environ un quart de l’énergie consommée par les lampes à incandescence, produisent la même quantité de lumière et durent environ dix fois plus longtemps.
  • Éteignez votre matériel de bureau lorsqu’il n’est pas utilisé.
  • Si votre ordinateur doit rester allumé, éteignez l’écran : à lui seul, il consomme plus de la moitié de l’énergie du système.
  • Les économiseurs d’écran économisent de l’énergie : c’est faux, ils ne servent qu’à protéger l’écran.
  • Les démarrages et les arrêts consomment un surplus d’énergie : c’est faux, et de plus, ils ne nuisent pas aux composants de votre ordinateur. En fait, éteindre votre ordinateur lorsque vous n’en avez plus besoin en réduit l’usure et économise de l’énergie.

APPAREILS ELECTROMENAGERS

  • Lorsque vous achetez de nouveaux gros appareils ménagers, rappelez-vous que ces articles ont en réalité deux prix : le prix d’achat et le prix de fonctionnement. Bien que certains appareils ménagers éconergétiques soient plus coûteux, ils vous permettront de réduire le montant de votre facture de consommation mensuelle. Au cours de la durée de vie d’un bon appareil ménager, qui peut être de 10 à 15 ans, ces économies amortiront largement le prix d’achat plus élevé de l’appareil.

Réfrigérateurs

  • Votre réfrigérateur peut influer de façon importante sur votre facture d’énergie.
    Assurez-vous que votre réfrigérateur se trouve loin de toute source de chaleur, y compris de la lumière du soleil directe, et des appareils ménagers, tels que four, et cuisinière.
  • Les moteurs et les compresseurs des réfrigérateurs produisent de la chaleur. Il faut donc laisser suffisamment d’espace afin que l’air puisse circuler sans interruption autour de votre réfrigérateur. Si la chaleur ne peut pas s’échapper, le système de refroidissement de votre réfrigérateur fonctionnera à plus haut régime et consommera ainsi plus d’énergie.
  • Un réfrigérateur plein est une bonne chose, mais assurez-vous de permettre une bonne circulation de l’air à l’intérieur.
  • Pensez à ce dont vous avez besoin avant d’ouvrir la porte de votre réfrigérateur. Vous l’ouvrirez moins souvent et moins longtemps.
  • Laissez la nourriture chaude et tiède refroidir et couvrez-la bien avant de la placer dans votre réfrigérateur. Vous consommerez moins d’énergie et réduirez la condensation dans l’appareil.
  • Laissez les aliments congelés dégeler dans le réfrigérateur. L’air froid de l’emballage aidera à maintenir la fraîcheur de l’appareil.
  • Assurez-vous que le joint d’étanchéité en caoutchouc de la porte de votre réfrigérateur est propre et bien étanche. Une feuille de papier insérée dans la porte devrait pouvoir tenir sans problème. Si la feuille glisse facilement, remplacez le joint d’étanchéité.
  • Nettoyez régulièrement les serpentins pour que l’air puisse circuler librement.
  • Si vous achetez un réfrigérateur neuf, envisagez de choisir un modèle éconergétique. Ces modèles consomment beaucoup moins d’énergie que ceux fabriqués auparavant.

Congélateurs

  • Comme pour votre réfrigérateur, testez le joint d’étanchéité de la porte de votre congélateur en la refermant sur une feuille de papier. Si la feuille glisse facilement, remplacez le joint d’étanchéité.
  • Ne placez pas des aliments ou des contenants chauds dans votre congélateur
  • Les congélateurs horizontaux sont généralement plus éconergétiques que les modèles verticaux. En effet, soulever la porte d’un appareil horizontal libère moins d’air froid qu’ouvrir la porte d’un congélateur vertical, où l’air froid s’échappe par le bas.
  • Pensez à ce dont vous avez besoin avant d’ouvrir la porte de votre congélateurs. Vous l’ouvrirez moins souvent et moins longtemps.
  • Si vous achetez un nouveau congélateur, pensez à choisir un nouveau modèle éconergétique.

CLIMATISEURS

  • Reglez le thermostat de votre climatiseur à une température adéquate : rappelez-vous que chaque dégré en moins augmente sensiblement votre consommation.
  • Faites nettoyer régulièrement le filtre de votre appareil.
  • Eteignez le climatiseur lorsque vous quittez la pièce : vous aurez toujours la possibilité de le rallumer lorsque vous serez de retour. Contrairement aux idées reçues, il prend peu de temps à votre climatiseur pour vous fournir le confort que vous aviez en quittant la pièce.
  • Rien n’est plus nuisible que de faire fonctionner votre climatiseur avec les fenêtres ou les portes ouvertes : en plus de vous faire consommer inutilement , ce comportement réduit la durée de vie de votre climatiseur .

ENFIN RAPPELEZ-VOUS QUE PLUS DE 80% DE L’ENERGIE ELECTRIQUE PRODUITE AU BURKINA, EST D’ORIGINE THERMIQUE : UNE SOURCE QUI EMET BEAUCOUP DE FUMEE ET DE GAZ ACIDES !
PAR CONSEQUENT, MOINS VOUS CONSOMMEZ, MIEUX VOUS CONTRIBUEZ A LA SAUVEGARDE DE L’ENVIRONNEMENT !

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