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BEPC 2019: des agressions contre le processus, des centres délocalisés à cause de l'insécurité

BEPC 2019: des agressions contre le processus, des centres délocalisés à cause de l'insécurité Wakatsera

Le Ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA), Pr Stanislas Ouaro, a lancé hier  jeudi 6 juin 2019 les épreuves écrites du Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC), du Certificat d’Aptitude Professionnel (CAP) et du Brevet d’Etude Professionnel (BEP) à Boussé. C’est au total «304 096 candidatures» qui ont été enregistrées au niveau de l’enseignement général, dont 52% pour les filles contre 48% pour les garçons. Pour les examens de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, ce sont «12 028 candidats» qui sont inscrits avec 61,1% de garçons et 38,9% de filles, soit un taux d’accroissement de 6,38% cette année. Le budget de cette session des examens du MENA est estimé environ «15 milliards de FCFA", selon le MENA.

Au cours de ce lancement, le ministre Stanislas Ouaro a confié à la presse qu'il y a eu des attaques contre le déroulement des examens.

"Il y a eu une attaque contre un convoi du MENA qui allait pour déposer les épreuves dans une localité donnée», a reconnu le ministre Ouaro précisant qu'elle a été repoussée avec succès par les Forces de défense et de sécurité (FDS) qui accompagnaient le dépôt».

«Il y a eu aussi hier, une attaque contre le commissariat de Founzan (Centre ouest) où effectivement nos sujets étaient entreposés justement pour des raisons de sécurité. Des cantines ont été endommagées mais elles ont été remplacées », a ajouté le Pr Stanislas Ouaro.

Selon nos sources, dans plusieurs localités des centres d'examens ont été délocalisés du fait de l'insécurité. Le ministre en charge de l'éducation a également évoqué le cas des élèves qui ne pourront pas composer cette fois ci en indiquant qu'une session de rattrapage est prévue courant septembre.

Enfin, «il y a des élèves pour lesquels, il n’est pas possible de faire quelque chose parce qu’ils n’ont rien fait toute l’année. Leurs établissements ont été totalement fermés entre 7 à 8 mois». Pour ces derniers, «ils seront en année blanche et ça, ça va être décidé par le gouvernement parce que nous préparons un rapport pour envoyer en Conseil des ministres à ce sujet», a soutenu Stanislas Ouaro.

Bruno Tarpaga

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