Pub taiwan.gif

Facebook Twitter YouTube

Fête de la Divine Miséricorde dans le diocèse de Diébougou

Les Burkinabè sur les pas de Sainte Faustine et du Pape Jean Paul II

Depuis 2002, la fête de la Divine Miséricorde est célébrée au Burkina Faso et notamment dans le diocèse de Diébougou sous la forme d’un pèlerinage qui rassemble de nombreux fidèles catholiques.

Cette année, la tradition sera encore respectée par la communauté des béatitudes à Diébougou, qui depuis 2002, organise sans discontinuer cette célébration de la fête de la Divine Miséricorde. Rappelons que la Divine Miséricorde est une solennité que Jésus lui-même a demandé de fêter le 1er dimanche après Pâques. Le Seigneur Jésus a exprimé ce désir pour la première fois à Sainte Faustine le 22 février 1931. « Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la Fête de la Miséricorde » (Petit Journal 299). « La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, Je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier Dimanche après Pâques ». (Petit Journal 699) 

Mais il a fallu attendre un peu plus de 50 ans pour que cela soit effectif dans l’Eglise. En effet, cette fête de la Miséricorde Divine a été instituée par le Pape Jean-Paul II (qu’on appelle l’apôtre de la miséricorde) le 30 avril 2000, jour de la canonisation de Sœur Faustine, à Rome.
Et c’est le 22 avril 2001 que la première célébration de la fête a eu lieu dans l’Eglise. Le Pape Jean Paul II ira plus loin en confiant le monde à la miséricorde du Père à travers un acte de consécration Le 17 août 2002, dans le Sanctuaire de la Miséricorde Divine où sont conservées les reliques de Sainte Faustine.

Qui est Sainte Faustine ?
Faustine Kowalska (25 août 1905 - 5 octobre 1938) est une religieuse de Notre-Dame de la Miséricorde et mystique polonaise surnommée l’apôtre de la miséricorde divine. L’Église catholique lui reconnaît une « vie mystique d'une extrême richesse ». Dans le Petit Journal qu'elle a laissé, on peut lire les promesses qu'elle dit avoir reçues de Jésus, tout particulièrement pour ceux qui célébreraient le dimanche de la Miséricorde. " Ma fille, parle au monde entier de mon inconcevable Miséricorde. Je désire que la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma Miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s'approcheront de la source de ma miséricorde ; toute âme qui se confessera (dans les huit jours qui précèdent ou suivent ce Dimanche de la Miséricorde) et communiera, recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur peine ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s'écoulent les grâces ; qu'aucune âme n'ait peur de s'approcher de moi, même si ses péchés sont comme l'écarlate. [...] La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu'elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques. Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu'il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde. " (Petit Journal, § 699).

Par ailleurs, Faustine indique qu’au cours de révélations successives, Jésus a demandé à plusieurs reprises que l'on honore une image miraculeuse par le biais de la récitation d’une prière spéciale : « "Je promets que l'âme qui honorera cette image ne sera pas perdue. " (Petit journal 48).

Si Sainte Faustine est appelée « secrétaire de la Divine Miséricorde », le pape Jean Paul II est considéré comme « l’apôtre » pour le rôle éminent qu’il a joué dans le développement de cette dévotion. En effet, c’est lui qui ouvre le procès de béatification de sœur Faustine, en 1965, alors qu’il est évêque de Cracovie. C’est lui qui la béatifie le 30 avril 1993, puis la canonise le 30 avril 2000, première canonisation de l’an 2000 et du nouveau millénaire. C’est lui qui enfin répond à l’appel du Christ en instituant le dimanche après Pâques « Dimanche de la Miséricorde », pour l’Église universelle. Est-ce pour cela la Divine Miséricorde le lui rend si bien ? Jugez-en vous-même : le pape polonais est mort le 2 avril 2005, jour de la Divine Miséricorde ; il a été béatifié le 1er mai 2011, jour de la Divine Miséricorde. Et le 27 avril 2014, jour de la Divine Miséricorde, il a été canonisé…

Au Burkina, l’aventure se poursuit

Au pays des hommes intègres, la dévotion est bien connue. Le 8 avril prochain, des milliers de fidèles feront le pèlerinage du diocèse de Diébougou pour honorer la Divine Miséricorde. Il faut souligner qu’en 2015, la célébration de la fête avait pour invité le cardinal Philippe Ouédraogo avec comme thème : « Miséricordieux comme le Père». Et l’année dernière, c’est le Nonce apostolique Mgr Piergiorgio Bertoldi qui a fait le déplacement du diocèse de Diébougou.

Bruno TARPAGA

 

Plus dans cette catégorie : INFO SNC »

Laissez un commentaire

Assurez-vous d'entrer toutes les informations requises, indiquées par un astérisque (*). Le code HTML n'est pas autorisé.